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SERVICES

VACCINATION

Nos principes concernant la vaccination

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Permettre à un animal de se défendre contre une maladie infectieuse par ses propres moyens immunitaires, voilà comment nous envisageons la vaccination. L’injection de tout ou partie d’un agent infectieux inactivé ou atténué stimule le système immunitaire de l’animal et lui permet de préparer une réponse adaptée et efficace en cas de rencontre avec le vrai pathogène, afin de l’éliminer.

 

Le mode de vie de votre animal et sa sensibilité particulière déterminent le mode de vaccination, les valences utilisées, le rythme des protocoles vaccinaux, la présence ou non d’adjuvants.  En un mot, nous adaptons la vaccination à chacun. Nous nous tenons en permanence informés des évolutions des vaccins mis sur le marché, de leur durée d’immunité réelle, de leur efficacité, de la nécessité de renforcer certains protocoles et d’en alléger d’autre. Si vous souhaitez mettre en place un “allègement” des rappels vaccinaux pour votre animal, il suffit de nous en parler et nous pourrons établir ensemble un protocole vaccinal personnalisé.

Les maladies pour lesquelles nous vaccinons les chiens, chats, lapins, furets, sont mortelles et incurables pour la plupart, et malheureusement ne sont pas rares pour la majorité d’entre elles.

 

Vacciner mon chat, oui, mais contre quoi ?

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Nous vaccinons les chats contre 3 maladies virales très contagieuses :

  • le Typhus : gastro-entérite hémorragique violente et mortelle

  • le Coryza : atteinte oculaire, respiratoire et buccale haute (rhinite, conjonctivite, pharyngite, laryngite, gingivite) et basse (trachéo-bronchite pouvant s’aggraver)

→ le “chat d’intérieur” est vacciné contre ces 2 maladies, qui peuvent lui être transmises par voie indirecte, par son propriétaire qui les transporte sur ses affaires, chaussures etc.

  • la Leucose féline : maladie incurable d’immunodéficience chez le chat (sorte de sida), responsable d’anémie, de cancers type lymphome, et qui provoque le décès du chat en moins de 2 ans après contamination

→ le “chat d’extérieur “ est vacciné en plus contre cette maladie, qui s’attrape par contact direct, notamment par la salive (contact amical ou social, partage de gamelles) ou par la chatte lors de la gestation et d’allaitement.

 

Voilà, vous en savez plus sur les fameuses initiales “ TCL” qui figurent dans son carnet de santé !

Vacciner mon chien, oui, mais contre quoi ?

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Nous vaccinons les chiens contre plusieurs maladies virales et/ou bactériennes :

  • la maladie de Carré : atteinte virale grave de plusieurs organes, dont le tube digestif et le cerveau. Elle est souvent mortelle ou à l’origine de séquelles graves.

  • l’Hépatite de Rubarth : hépatite virale

  • la Parvovirose : gastro-entérite hémorragique aiguë mortelle

  • la Leptospirose : il faudrait plutôt dire “les leptospiroses” car plusieurs bactéries différentes (des “sérovars”) sont responsables de la même maladie, mortelle par insuffisance rénale et hépatite aiguës. Les vaccins “nouvelle génération” que nous employons protègent actuellement contre 4 sérovars (contre 2 pour les vaccins “ancienne génération”. Il s’agit d’une ZOONOSE (maladie transmissible à l’Homme). Les leptospires s’attrapent dans l’environnement car elles sont disséminées par les rongeurs.

 

Voilà, vous en savez plus sur les fameuses initiales “ CHPPiL”  qui figurent dans son carnet de santé !

Il existe également des vaccins contre d’autre maladies infectieuses, comme :

  • la Rage : maladie mortelle et incurable atteignant le système nerveux, c’est une ZOONOSE (transmissible à l’Homme) ; la France est officiellement indemne de rage, mais chaque année des cas de rages sont déclarés, sur des animaux importés illégalement, ou issus de la rage vulpine

  • la Toux des Chenils : trachéo-bronchite sévère (symptômes proches d’une coqueluche)  très contagieuse entre chiens ; la vaccination se fait par injection, pulvérisation intranasale, ou application gingivale.

 

Il existe depuis quelques années également des vaccins protégeant contre des maladies vectorielles (transmises par piqûres d’insectes ou de tiques), de plus en plus fréquentes dans nos régions avec le réchauffement climatique, c’est le cas de :

  • la Leishmaniose : maladie parasitaire grave, incurable et mortelle, car le parasite s’installe dans le système immunitaire du chien, et affecte tous ses organes, dont le rein

  • la maladie de Lyme : atteinte bactérienne grave des articulations responsable d’arthrite chronique douloureuse

  • la Piroplasmose : maladie parasitaire responsable de la mort par anémie hémolytique aiguë et insuffisance rénale aiguë

Chez le furet, on vaccine contre la maladie de Carré et éventuellement contre la Rage

 

Chez le lapin, on vaccine contre 2 maladies mortelles et incurables :

  • la maladie hémorragique du lapin ou VHD : décès brutal par hémorragies internes massives ; maladie virale de transmission directe ou indirecte

  • la Myxomatose : décès progressif et douloureux par formation de myxomes (tumeurs) sur l’ensemble du corps. C’est une maladie virale contagieuse par voie respiratoire ou piqûre d’insecte.

Concernant les protocoles

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  • La primo-vaccination : c’est la mise en route de la protection vaccinale. Dans certains cas elle nécessite une seule injection/application, dans la plupart des cas elle nécessite 2 à 3 injections espacées de 3 à 4 semaines. Chez le chiot et le chaton, les dernières études montrent que chez certains individus, la persistance d’anticorps maternels dans le sang jusqu'à l’âge de 12 à 16 semaines empêche les vaccins d’être efficaces jusqu'à cet âge ; un rappel mensuel est donc désormais recommandé chez le jeune jusqu'à l’âge de 16 semaines (4 mois), contrairement à ce qui était pratiqué jusque là (2 injections quel que soit l’âge lors de la dernière injection).

  • Les rappels vaccinaux : c’est l’entretien de l’immunité contre la maladie en question. Dans certains cas les rappels doivent être annuels, mais de récentes études montrent que dans certains cas, la persistance de l’immunité sur quelques valences vaccinales peut excéder les 2 ans, conduisant dans certaines conditions à pouvoir “alléger” le protocole traditionnel annuel pour des rappels bisannuels ou trisannuels

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En cas de souhait d’allègement du protocole vaccinal de votre animal, adressez-vous aux vétérinaires de la clinique qui le personnaliseront avec vous.

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